CAPACITES TRAVAILLEES :
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NOTIONS TRAVAILLEES :
RESSOURCES EN CLASSE INVERSEE :
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OBJECTIFS :
- Comprendre le fonctionnement de la démocratie athénienne
- Présenter un document
- Extraire des informations d’un texte
Comment le citoyen participe-t-il à la démocratie athénienne ?
MISE EN ACTIVITE
CONSIGNE :
▶︎EXPLOITER ET CONFRONTER DES INFORMATIONS :
Tu es un citoyen, soit riche, soit pauvre (choisis). Tu rencontres un étranger et tu lui expliques quels sont tes droits et tes devoirs dans la démocratie athénienne.
▶︎EXPLOITER ET CONFRONTER DES INFORMATIONS :
Tu es un citoyen, soit riche, soit pauvre (choisis). Tu rencontres un étranger et tu lui expliques quels sont tes droits et tes devoirs dans la démocratie athénienne.
Document 1 : les droits et les devoirs des citoyens.
Document 2 : la participation du citoyen à la vie politique.
Thucydide rapporte le discours prononcé par Périclès à l'occasion des obsèques officielles des morts athéniens de la première année de la guerre du Péloponnèse.
Ceux qui participent au gouvernement de la cité peuvent s'occuper aussi de leurs affaires privées et ceux que leurs occupations professionnelles absorbent, peuvent se tenir fort bien au courant des affaires publiques. Nous sommes en effet les seuls à penser qu'un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile. Nous intervenons tous personnellement dans le gouvernement de la cité au moins par notre vote ou même en présentant à propos nos suggestions. Car nous ne sommes pas de ceux qui pensent que les paroles nuisent à l'action. Nous estimons plutôt qu'il est dangereux de passer aux actes, avant que la discussion nous ait éclairés sur ce qu'il y a à faire.
Ceux qui participent au gouvernement de la cité peuvent s'occuper aussi de leurs affaires privées et ceux que leurs occupations professionnelles absorbent, peuvent se tenir fort bien au courant des affaires publiques. Nous sommes en effet les seuls à penser qu'un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile. Nous intervenons tous personnellement dans le gouvernement de la cité au moins par notre vote ou même en présentant à propos nos suggestions. Car nous ne sommes pas de ceux qui pensent que les paroles nuisent à l'action. Nous estimons plutôt qu'il est dangereux de passer aux actes, avant que la discussion nous ait éclairés sur ce qu'il y a à faire.
Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, fin du Ve siècle avant J.-C.
Document 3 : des soldats grecs : l’hoplite et les rameurs.
Document 4 : citoyens riches faisant une sacrifice en l’honneur d’Apollon
Document 5 : le fonctionnement de la démocratie athénienne.
Document 6 : photographie aérienne de l’Agora d’Athènes.
Document 7 : l’ostracisme, une pratique démocratique.
Aristide (540-468 avant J.-C), homme politique athénien, fait l'objet d'une procédure d'ostracisme en 482 av. J.-C.
Pour en revenir à Aristide, voici ce qui lui arriva. Au début, son surnom [le Juste] le faisait aimer ; plus tard il le fit haïr, surtout par la faute de Thémistocle (1), qui répandait dans les masses le bruit qu'Aristide avait aboli les tribunaux, pour tout juger et décider par lui-même, et qu'il s'était procuré ainsi, sans attirer l'attention et sans employer de gardes du corps, un pouvoir monarchique. (...) Voici le schéma de ce qui se passait. Chacun prenait un tesson [ostrakon] et écrivait le nom de celui des citoyens qu'il voulait éloigner, puis il le portait en un endroit de l'Agora entouré d'un cercle de barrières. Les magistrats comptaient d'abord le nombre total de tessons : si les votants étaient moins de 6 000, la procédure d'ostracisme était abandonnée. Puis les tessons correspondant à chacun des noms étaient séparés les uns des autres et celui qui avait été inscrit le plus grand nombre de fois, le héraut (2) le proclamait banni pour dix ans, sans perdre la jouissance de ses biens.
1. Homme politique qui fit d'Athènes la plus grande puissance navale grecque, ostracisé en 471 av. J.-C.
2. Crieur public chargé des proclamations officielles.
Aristide (540-468 avant J.-C), homme politique athénien, fait l'objet d'une procédure d'ostracisme en 482 av. J.-C.
Pour en revenir à Aristide, voici ce qui lui arriva. Au début, son surnom [le Juste] le faisait aimer ; plus tard il le fit haïr, surtout par la faute de Thémistocle (1), qui répandait dans les masses le bruit qu'Aristide avait aboli les tribunaux, pour tout juger et décider par lui-même, et qu'il s'était procuré ainsi, sans attirer l'attention et sans employer de gardes du corps, un pouvoir monarchique. (...) Voici le schéma de ce qui se passait. Chacun prenait un tesson [ostrakon] et écrivait le nom de celui des citoyens qu'il voulait éloigner, puis il le portait en un endroit de l'Agora entouré d'un cercle de barrières. Les magistrats comptaient d'abord le nombre total de tessons : si les votants étaient moins de 6 000, la procédure d'ostracisme était abandonnée. Puis les tessons correspondant à chacun des noms étaient séparés les uns des autres et celui qui avait été inscrit le plus grand nombre de fois, le héraut (2) le proclamait banni pour dix ans, sans perdre la jouissance de ses biens.
1. Homme politique qui fit d'Athènes la plus grande puissance navale grecque, ostracisé en 471 av. J.-C.
2. Crieur public chargé des proclamations officielles.
Plutarque (50-125 ap. J.-C), Vie d'Aristide, VII, Ier-IIe siècle après J.-C.